La fée de Verdun

La fée de Verdun, Philippe Nessmann


Titre: La fée de Verdun
Auteur: Philippe Nessmann
Maison d'édition: Flammarion jeunesse
Genre: première guerre mondiale, recherches, opéra, histoire


Résumé:
« Plus elle chantait, plus les soldats se tournaient vers la scène et se mettaient à écouter. La magie de la musique opérait : les poilus ne pensaient plus à la guerre. Ils étaient simplement heureux d'être là, de profiter de ce moment de paix. »



Un jour, j'ai entendu parler de Nelly Martyl, une cantatrice de la Belle-Epoque, aujourd'hui oubliée. Je suis alors parti à sa recherche, au cœur de la guerre. Mon enquête m'a conduit jusque dans les tranchées glacées de Verdun où j'ai pu admirer la force de son courage.

Mon avis:
La Fée de Verdun est un petit roman surprenant. L'écriture simple, mêlée à des documents réels pour appuyer l'authenticité de l'enquête et l'histoire aux deux récits qui s'entrecroisent (l'enquête historique et la vie de Nelly Martyl), font de ce roman un récit profondément touchant. Grâce à lui, on en découvre un peu plus sur la Première Guerre Mondiale, période qu'on ne connaît pas vraiment, en dehors des cours de collège et de lycée, qui, en plus d'être réduits au possible, racontent seulement des faits, des chiffres et non pas des émotions, et la manière de penser et de vivre des gens. J'ai donc eu l'impression de me retrouver à cette période, et ce petit récit m'a permis de mieux comprendre cette époque, et les gens qui y vivaient. L'histoire racontée par Philippe Nessman est une histoire réelle, certes romancée, mais réelle, et elle prouve au monde entier que, malgré le fait qu'il n'y ait que peu de récits de cette période, des siècles plus tard, nous n'oublierons pas le passé.
Ainsi j'ai découvert des choses étonnantes sur la Première Guerre Mondiale. Tout d'abord, je ne savais pas que les femmes étaient au front. Je n'avais pas pensé que des bénévoles pouvaient devenir infirmières, juste dans le but d'aider.... Et puis, j'ai compris la dureté de la guerre de tranchées, bien que je le sache avant, ce roman m'a fait ressentir cette douleur et cet épuisement plus « réels ».
Parallèlement, j'ai aussi pu découvrir le beau monde de l'opéra, et je me demande si je ne vais pas bientôt aller y faire un tour...
Et puis, quand j'ai parlé de tout ça, je ne peux pas vous quitter sans vous dire un mot sur le personnage de l'histoire, Nelly Martyl. C'est une femme forte, qu'on pourrait même prendre en exemple dans les discours féministes (hé ho, à vous qui avez conçu Culottées, vous pourriez mettre Nelly Martyl dans votre histoire), car elle a un grand sens du devoir, et une envie de faire plus, de ne pas rester à l'arrière. Elle a vu tellement d'horreur, mais est restée forte jusqu'à la fin... On n'aurait pas pu penser ça d'elle, au premier regard.

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